Texte de Jean-Paul GAVARD-PERRET sur les œuvres de l’ artiste Odile ESCOLIER ( sept 2006)
Fragiles incisions des collages
Craquement des pigments à la lumière.
C’est vous qui parlez à travers eux,
Ce sont vos sentinelles égarées
qui outrepassent le réel
Allant on ne sait où.
En haut le soleil plie
Même si le ciel semble interdit
Les arpents de leur corps
Permettent de passer de l’obscur à la lumière
Les couleurs courbent l’articulé.
L’averse de leur silhouettes emportent les verticales
Dévastent l’antique désert.
Elles vivent dans un au delà
qui sépare l’être de son image
Elles sont loin du temps passé
Nourries de n’avoir connu que la traversée.